Les mécanismes contrôlant le devenir des cellules souches musculaires sont peu connus et s’expliquent à la fois par des régulations intrinsèques et extrinsèques. Dans ce contexte, nous explorons le rôle des régulations métaboliques sur le devenir des cellules souches musculaires, en particulier le rôle du senseur énergétique AMPK. Le but de notre programme est de définir les interactions dynamiques entre le métabolisme et le devenir des cellules souches musculaires au cours de la plasticité et de l’homéostasie musculaire, et dans différents contextes physiopathologiques
Bien que le métabolisme musculaire soit habituellement considéré à l’échelle de la fibre musculaire, il est maintenant évident que le métabolisme des cellules souches musculaires a un rôle crucial au sein du tissu musculaire. Les principales fonctions cellulaires du métabolisme (i.e. production d’énergie, synthèse de macromolécules, élimination des macromolécules et des organelles dégradés, production de substrats et renouvellement des composants cellulaires) peuvent réguler les différentes étapes du devenir des cellules souches musculaires : quiescence, activation, prolifération, différenciation, fusion et auto-renouvellement. A l’aide de la métabolomique, le but de ce projet est de caractériser les molécules endogènes (i.e. métabolites) des différentes voies de signalisation mise en œuvre au sein des cellules souches musculaires au cours de la régénération musculaire. Cette approche permettra d’identifier les métabolites qui régulent l’homéostasie et le devenir des cellules souches musculaires.
Le but de ce projet est de caractériser l’impact de la régulation des kinases liées à l’AMPK, des senseurs métaboliques cruciaux dans la coordination du métabolisme cellulaire, sur le devenir des cellules souches musculaires et la myogenèse adulte. En particulier, nous souhaitons comprendre dans ce contexte les mécanismes à l’œuvre au cours de la division des cellules souches musculaires.
L’objectif de ce programme de recherche est d’étudier les voies signalisations dépendantes de l’AMPK et de NUAK1 mises en jeu dans la dérégulation de l’épissage associée à la DM1. Le but est de déterminer la possibilité d’utiliser l’activation de NUAK1 et de l’AMPK afin d’atténuer les symptômes de la DM1, notamment l’atrophie musculaire et la dysfonction mitochondriale.
Institut NeuroMyoGène
UCBL – CNRS UMR 5261 – INSERM U1315
Faculté de Médecine et de Pharmacie – 3ème étage – Aile AH
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France